3 concepts originaux pour filmer le live
Par Félicie le mardi 26 mars 2013, 09:36 - Actu live - Lien permanent
Depuis quelques années, une nouvelle tendance se dégage dans le monde du live : l’envie de bousculer un peu les codes du concert classique. Une salle de concert, des places payantes prises à l’avance, un set d’une heure trente minutes et le stand de merch à la sortie.
Quelques organisations, plus ou moins conséquentes, ont décidé de transgresser un peu ces règles là, pour obtenir une nouvelle recette, une idée innovante du live, qui surviendrait alors là où on ne l’attend pas.
3 concepts ont retenu notre attention : Scène de bain, Tiny Desk Concerts et Sofar Sounds.
Scène de Bain
Projet initié par 2 alsaciens, l’idée c’est d’inviter les artistes à se produire dans une salle de bain. Entre la baignoire et les brosses à dents, la mise en scène est originale et constitue des vidéos uniques. Enfin, le concept fondamental est la gratuité totale. Les salles de bain des particuliers sont prêtées gratuitement, les artistes se produisent gratuitement. Démonstration d’une audacieuse manière de représenter les artistes : les pieds dans l’eau mais sans public. A voir.
Pony Pony Run Run dans Scène de Bain :
Tiny Desk Concerts
Crée par la grande radio américaine NPR (anciennement National Public Radio), Tiny desk Concerts s’inscrit dans ce principe simple et efficace : ramener le live dans la sphère du quotidien. « Alors pourquoi ne pas faire jouer les artistes tout simplement dans nos bureaux ? ». En effet, pas besoin de se déplacer, les live se passent entre la machine à café et la bibliothèque. Original.
The XX dans Tiny Desk Concerts :
Sofar Sounds
Dans la veine de la Blogothèque, bien connue pour ses concerts à emporter, Sofar Sounds travaille sur l’émotion. Cette sensation de vivre un moment inédit , d’être au bon endroit au bon moment. Alors simplement, dans un salon gentiment prêté, les artistes s’installent devant un public on ne peut plus attentif. Le live prend alors non plus un aspect collectif, mais bien au contraire, le public semble en pleine introspection. La musique est soudain plus profonde, ou alors c’est nous qui découvrons peu à peu le sens de l’écoute. Cela pose une question : pour savoir bien écouter, faut-il être « seul » ? Envoûtant.