Largement sollicité avec plus de 80 pré-réservations vendues, Deep Kick (page Plemi) sera à l’affiche de la prochaine soirée Rock your week-end, qui aura lieu le dimanche 1er juillet au Batofar, et pour laquelle vous pouvez toujours réserver vos places.

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(10 euros en ligne au lieu de 12 € sur place)

Malgré une certaine renommée dans leur pays d’origine, la Suisse, le groupe reste peu connu du public français. Afin de vous faire découvrir ce trio frais et énergique, Plemi a donc posé quelques questions à David, Filo et Fantin.

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INTERVIEW DE DEEP KICK

PLEMI : Votre nom est-il inspiré de Deep Kick, la chanson de l’album One Hot Minute des Red Hot Chili Peppers ? Sont-ils votre influence principale ?

Ce nom était plus un clin d'oeil qu'autre chose. Il nous a surtout parlé parce qu'il nous correspond : court, frais et punchy ! Pour ce qui est de l'influence des Red Hot, on ne cache pas que David, notre bassiste, a passablement été inspiré par le funk, notamment le son funk-rock des Red Hot. Et étant notre force créatrice principale lorsque l'on compose, c'est peut-être pour ça que l'on en perçoit des réminiscences dans notre musique. C'est vrai qu'on entend souvent cette remarque, et même si c'est flatteur évidemment, c'est toujours à double-tranchant car les gens seraient vite tentés de s'imaginer qu'on essaie de ressembler aux Red Hot.
Notre musique est un mélange de plein de styles, loin d'être uniquement "Pepperienne", mais les gens ont parfois le mauvais réflexe, en remarquant que la basse est autant mise en avant dans notre son -ce qui est assez rare- d'y voir un lien avec Flea... Le côté slap n'aidant pas. On est très vite étiqueté dans la musique, mais il faut voir plus loin, et l'on recommande à nos auditeurs d'écouter tous nos morceaux avant de nous comparer à un seul groupe.


Il y a pas mal de buzz autour de vous sur Internet, et vous avez des fans jusqu’en Australie et aux Etats-Unis ! Vous attendiez-vous à un tel engouement quand vous avez créé le groupe ?

Ce genre de chose est impossible à prévoir, et la surprise est d'autant plus belle pour nous ! Envoyer des EP en Asie, en Océanie ou en Amérique est une chose à laquelle il est difficile de s'habituer. C'est toujours un sentiment assez magnifique, qui confirme que la musique casse les frontières ! La difficulté, maintenant, est de pouvoir jouer en concert pour tous ces gens qui nous écoutent et nous demandent. De transformer tout ce soutien virtuel en un public dans des salles. Et ça, c'est une autre paire de manches. Mais on y travaille, et on y arrivera un jour !


Vous venez de sortir un EP contenant toutes vos b-sides : c’est une demande des fans ou une volonté de votre part ?

Un peu des deux en fait. Ces b-sides n'étaient vendus qu'en version digitale, or pas mal de fans sont accro au disque physique -et ils ont bien raison !-, c'est pourquoi nous avons fait ces EP et les avons intégré dans notre shop en ligne. De plus, cela nous a permis d'avoir quelque chose de neuf à vendre à nos concerts cette année, en attendant notre prochain album.

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Vous jouez aussi bien dans des petites salles que devant d’énormes foules (comme lors du Schoolwave Festival d’Athènes), vous préférez les grosses scènes ou les lieux plus intimistes ?

Dans l'idéal les grosses scènes, mais les deux nous conviennent, ce qui nous intéresse c'est surtout que le public soit surmotivé ! On préférera par exemple une petite salle pleine avec un public furieux, plutôt qu'une grosse scène à la foule très clairsemée... Mais c'est vrai qu'on a eu de la chance à Athènes, puisque tu en donnes l'exemple, on a eu la grosse scène ET le public de folie !


C’est la deuxième fois que vous jouez en France, mais la première fois à Paris : vous êtes plutôt stressés ou excités de découvrir votre public parisien, réputé pour être particulièrement exigeant ?

Stressés n'est pas le mot, je parlerais plutôt d'une pression positive. On est vraiment excités à l'idée de cette date, ça faisait longtemps que des parisiens nous réclamaient et que l'on arrivait pas à organiser quelque chose dans la capitale, maintenant c'est enfin bon ! Et de savoir qu'autant de gens (au moins 80, si l'on se fie à Plemi) ont réservé leur place rien que pour nous, on se dit qu'on aura de toute façon un public connaisseur et motivé !


Vous partagez l’affiche avec Mad keeper’s, Hero of the day et Only for the girls : ce sont des groupes que vous connaissez ?

Malheureusement pas, mais on se réjouit de les découvrir ! On a pu voir quelques vidéos de Mad Keeper's, dont le son est, je crois, assez proche du nôtre, en tout cas dans l'énergie. Ils ont l'air vraiment bien !


Plemi vous permet de repérer les villes où vous êtes demandés en concert. C'est un outil qui vous paraît utile pour organiser vos prochaines dates ?

On a toujours gardé un œil sur Plemi et on continuera à le faire, c'est sûr ! Le concept est bien pensé. Maintenant, si on pouvait avoir des propositions directes de bookers de France, on ne dit clairement pas non !


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